Des fleurs pour toujours
Bambin, mon fils Xavier se plaisait à m’offrir des fleurs. J’aimais jusqu’à la dernière des brindilles cueillies à la main ou des fleurs achetées avec son père. Je chérissais chacune jusqu’à ce qu’elle se fane et que je doive la jeter. Un jour, Xavier m’a offert un superbe bouquet de fleurs artificielles. Avec le sourire, il a disposé les lis blancs, les tournesols jaunes et les hydrangées pourpres dans un vase de verre. Puis il m’a dit : « Regarde, maman. Elles vont durer pour toujours. C’est gros comme ça que je t’aime. »
Devrais‑je pardonner ?
Je suis arrivée tôt à mon église pour contribuer à la préparation de la tenue d’un événement. Une femme pleurait de l’autre côté du sanctuaire. Elle s’était montrée cruelle envers moi et avait colporté des ragots à mon sujet par le passé, si bien que je me suis empressée d’étouffer ses pleurs par le bruit de l’aspirateur. Pourquoi me préoccuperais‑je de quelqu’un qui ne m’aime pas ?
Quand oui veut dire non
Je suis reconnaissante envers Dieu pour le privilège d’avoir vécu chez ma mère pour lui servir d’aidante naturelle durant son combat contre la leucémie. Lorsque les médicaments ont commencé à lui causer plus de tort que de bien, elle a décidé de cesser ses traitements. « Je ne veux plus souffrir, m’a‑t‑elle dit. Je tiens à profiter de mes derniers jours en compagnie de ma famille. Dieu sait que je suis prête à rentrer à la maison. »